La ville est fortifiée, afin de la protéger d'une potentielle attaque par la Dombes. Un mur, épais de deux mètres et haut de dix mètres, est bâti entre la Saône et le Rhône. Long de 500 mètres environ, cette enceinte est percée de deux portes défendues par des pont-levis (la Porte de la Pêcherie sur la Saône et la porte de la Lanterne) et protégée par dix tours rondes ou carrées. Un chemin de ronde crénelé et cinq guérites de pierre permettent aux soldats de faire le guet à son sommet. La muraille principale est séparée par un large fossé de 22 mètres
En cas de siège, le fossé, qui prend le nom de Terralia nova (Fossés des Terreaux) ou de Fossés de la Lanterne, peut être rempli d'eau. Celle-ci pénètre en cas de besoin dans une succession de bassins, appelée canal de Neyron, creusés latéralement au Rhône, et s'écouler jusqu'à la Saône située en contrebas.
En temps normal, les arbalétriers, puis les couleuvriniers utilisent les fossés comme lieu d'entraînement, d'abord côté Saône, puis ensuite à partir de 1533 côté Rhône.
Pendant la Révolution française, la guillotine est installée sur cette place et fonctionne à plein régime 79 personnes y seront décapitées, Traverser cette place à pied pouvait, et on le comprend, porter malheur.
LA FONTAINE BARTHOLDI : La Garonne et ses affluents
La fontaine Bartholdi a été réalisée par Frédéric Auguste Bartholdi qui en 1891 âgé alors de 23 ans,
gagne le concours organisé par la mairie de Bordeaux, son projet ne sera pas acheté. (d’où la représentation de la
Garonne)
Après avoir réalisé la Statue de la Liberté de New York en 1886, le maire de Bordeaux reprend contact avec lui, mais à nouveau son projet est annulé Finalement réalisé en 1888 mais trop cher, il est vendu à Lyon. La fontaine est installée Place des Terreaux.
A l'origine, elle était face à l'hôtel de ville . iI y a quelques années elle a été déplacée par le biais de rails pour construire
le parking souterrain des Terreaux. un énorme chantier. Buren a ensuite concocté un projet aux petits oignons pour la place. Des rayures, des jets d'eaux, des colonnes
La place a été réaménagée en 1994 par Christian
Drevet (architecte-urbaniste)
et Daniel
Buren (artiste), avec notamment une alternance orthogonale de 69 jets d'eau
bordés de 14 piliers. Cette trame de la place est rythmée par la façade du palais l’emplacement actuel est dans l'axe du palais Saint-Pierre.
l'été, il sort des naseaux des chevaux
de la brume
Le 29 septembre 1995, elle est classée