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Dans les bâtiments de la Sucrière à Lyon
Quai Rambaud
69002 Lyon - France
une magnifique exposition se tient jusqu'au 31 Juillet. L'artiste plasticienne est Chiharu Shiota
Je suis allée chercher ses autres travaux, son dada c'est quand même le filet de pêche.
le lieu est sombre, pas de lumière naturelle, pas d'ouverture. Juste quelques lampes pour mettre en valeur l'installation.
La porte d'entrée !!
enchevêtrement de filets tissés, 16 robes blanches cousues avec 1000m de coton blanc, toutes reliées
Une tonnelle, ou un tunnel fait écho avec la forme que prennent les traines,
le lien entre ses robes me donne un sentiment d'appartenance, comme si ce tissage invisible autour des êtres invisibles étaient tellement VISIBLE qu'on ne le voyait plus. Les liens entre les hommes peut être? L'appartenance religieuse différente, les nationalités, les vies des ancêtres , pourtant nous sommes tous des Etres Humains faits à l'identique, enfin c'est bien Adam et Eve qui ont commencé non??
toutes les robes ont été réalisées par un styliste Lyonnais Mongi Guibane
ces tissages, 600 km de laine, entourent les robes, sentiment de sécurité ? d'enfermement ? d'impression de choisir ce que l'on veut, ce que l'on est, en se protégeant de l'autre ? si avec tout ca notre cerveau n'est pas en vrille
Les robes sont différentes, les manches, les cols, des petits détails qui ne se voient pas tout de suite...
Allez chez Pastelle, elle a visité elle aussi l'expo
Un défi relevé avec brio,
Faire venir du public tous âges, au musée des beaux-arts, afin d’assister à une représentation de danse à part, mouvance hip hop, Il y a aussi un public de jeunes photographes. Est-ce pour eux la première fois qu’ils rentrent dans un musée, peut-être, la mayonnaise prend vite.
aujourd'hui
hier
Trois lieux, trois œuvres picturales, trois œuvres dansées, en lien avec la toile. Parfois il semble que les danseurs fassent partie du
tableau? Ici un Rambranlt évoquant le mal, si j'ai bien mémorisé. C'est pas pour rien que je suis avec intérêt les ateliers mémoire, appelés remue
méninges
Les guides du musée, munies d’un micro, émues souvent, nous donnent des explications , les danseurs commencent de tourner autour.
La magie opère, l'émotion monte, Douceur, force, don de soi, des pas compliqués sur des musiques classiques Grands talents.
Tous ces danseurs sont exceptionnels, les petits spectateurs ouvrent grands les yeux.
Avec l'autorisation de Najib, Kareem et les autres, cette pirouette n'est que de 35', mais auparavent il en effectue une plus rapide encore, avec des déséquilibres des bras, des jambes, truc de ouf.
compagnie POLE PIK CENTRE CHOREGRAPHIK DE BRON
devant le tableau peint de Louis Cretey la Cène du réfectoire baroque de l'ancien couvent qu'était avant, le Musée des Beaux Arts,
Najib a écrit un texte qu'il a donné à lire avant la dernière chorégraphie. Il m'a autorisée, là aussi, au partage
j'ai la Cène de Léo ..celle du réfectoire est trop sombre et illisible
LES TRANSFIGURES
Au-delà de l'aspect historique ou religieux, de ce tableau, il se dégage un
sentiment de partage, de convivialité et de transmission. Trois émotions
fondamentales dans la danse hip hop.
Cette toile témoigne d'une époque et d'un art de vivre. Nous avons voulu à
notre tour, par la création de cette pièce courte, témoigner de notre époque,
car même si les choses changent à travers les âges, certaines restent aussi
pures qu'au premier jour.
Lavoisier disait : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »,
nous sommes la continuité, nous sommes les transformés, nous sommes les
transfigurés.(Najib GUERFI).
allez, on danse...
Auriez vous apprécié ? le lieu, ou la danse, ou les deux ???
Voila comment MAGGY JACOT voit la chute de l'homme, désincarné, transparent, léger, aérien, virvoltant
une sculpture découverte le long de la coursive d'un théâtre à Bruxelles, moi j'ai trouvé cette oeuvre magnifique.Qu'est-il entrain de faire ?
''les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri"" René Char
C'est un grillage, Suivant l'éclairage il est bleu ou or, je vous laisse avec lui
Tout le monde ne peut pas être de LYON suivant un dicton d'ici, pas chauvins les ""ionnais"
Cet été je suis allée à Genève, rendre visite à une amie bloggueuse. Le temps n’était pas au beau fixe, et le lac démonté,
Sur la rive, une très belle
exposition sur l’écologie, la terre.
Je vous laisse seul avec cette terre. Les artistes ont bien vu et réalisé la mauvaise passe dans laquelle elle se trouve
Pour la communauté de Canelle 56 La france des paysage, je vous présente n'a qu'un oeil
Avant de vous dire pourquoi, je vous dit allez y, je vous refile l'itinéraire si nécessaire,
Difficile d'imaginer qu'à l'origine, le CYCLOP a été entrepris quasi clandestinement au cœur de la forêt de Fontainebleau en 1969, enfin sans accord
officiel
compression de Cesar faite à partir de ce qui tombait
A l’extérieur des éléments anthropomorphiques : une oreille de géant, un oeil mobile, incrusté comme un diamant au milieu du front. De la bouche du Cyclop, jaillit de l’eau qui ruisselle sur une langue, à l’image d’un toboggan.
Durant quelques années comment cacher la réalisation d'une tête gigantesque faite de trois cents tonnes d’acier, de milliers de miroirs, et de rouages qui tournent et
s’entrechoquent. Comment mobiliser des artistes, trouver le matériel de récupération, le monter, le souder etc.. ?? le choix du lieu : Milly-la-Forêt:
Le projet étant clairement défini, reste à trouver un lieu où le
construire. Il fallait un terrain peu onéreux et isolé pour éviter les conflits avec les riverains et les administrations. Dans les bois de Milly la Forêt, ville d’Essonne, une petite clairière
avec 4 magnifiques chênes centenaires. La forêt porteuse de légendes, favorisant l’imagination, serait un cadre idéal pour la construction de cette sculpture hors normes. Vivant pas loin, le
couple pouvait ainsi héberger les participants. Ils achetèrent cette parcelle à bas prix car le terrain était inconstructible. Quand Tinguely exposa son projet au maire, il donna son accord
officieux et conseilla de ne demander aucune permission officielle car celle-ci serait automatiquement refusée, mais de commencer en douce et lui fermerait les yeux. Inimaginable aujourd"hui.
Une fois le terrain acheté, ils décidèrent de le donner à leur ami Jean de Menil, pour pouvoir travailler avec les autres artistes sur des bases d’égalité. Il voulait être
autonome, financer lui même les travaux, sans aucune aide, pour s’exprimer en toute liberté sans subir de pression extérieure. Le Cyclop nécessita énormément de matériaux, notamment des
tonnes de ferraille, et son prix est inestimable.
Ils ont eu raison, puisque maintenant au terme de vingt années de travail acharné que Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle ont fait don du Cyclop en 1987, à l’État français qui
assure désormais sa protection et sa conservation. La famille de Menil qui posséde le terrain où Le Cyclop est implanté s’est généreusement associée à ce geste.
La masse de métal est adossée à un magnifique bouquet de chênes dont Jean Tinguely aimait à dire qu’il dépassait La Tête, « tel un brin de persil derrière l’oreille du gitan ». Car pour
être monumental (vingt-deux mètres cinquante de haut), le Cyclop n’est pas pour autant solennel. On ne se prosterne pas devant ce singulier édifice mais on est invité à pénétrer le labyrinthe
qu’il abrite : de multiples compartiments, cabinets et recoins mystérieux, desservis par un dédale d’escaliers, passerelles et plates-formes, à la rencontre des rêves des artistes, de leurs
colères, de leurs éblouissements ou de ceux de leurs amis les plus chers. Ainsi, au sommet de l’édifice on trouvera un grand bassin reflétant le bleu du ciel, en hommage à Yves
Klein.
Un parcours initiatique à la découverte d’œuvres de Niki de Saint Phalle, Bernhard Luginbühl, Daniel Spoerri, Eva Aeppli. Jésus Rafaël Soto, Seppi Imhof. Rico Weber, Larry Rivers, Arman, César,
Jean-Pierre Raynaud. Philippe Bouveret. Pierre _ Marie Lejeune. Giovanni Podesta et une collaboration du professeur Étienne-Emile Baulieu.
Beaucoup de symboles. Par exemple,Eva Aeppeli un wagon des camps de concentration, pas moins de 13 tonnes, avec des marionnettes à l'intérieur, érigé à 5 mètres de hauteur, qui
va dans le vide. Le non retour.
Il y a des gisants . Rico Weber installe 12 moulages en plâtre de son propre corps, intitulés Gisants. les moulages sont en platre.
Je ne vous raconte pas tout, sinon, vous n'allez pas organiser votre mise en oeuvre pour faire le déplacement.
non, mais vous ne trouvez pas que c'est carrément géant ? j'espère que vous nous ferez partager votre impression.
Vous souvenez-vous de Petit Pierre, vacher illettré de son état, j’ai commencé ma visite par lui, car il m’a tellement émue, fascinée, que je voulais tout de suite lui faire honneur.
Mais… celui que je vous présente aujourd’hui n’a rien à lui envier.
Comme le dit Albert Camus :l’art est une réjouissance solitaire.
Ce qui permet au plus grand nombre de s’exprimer en toute liberté. Pas de faux semblant, surtout dans ce musée
Il s’appelle
Emile Ratier 1894 – 1971
Il a toujours travaillé le bois sous toutes ses formes, il a fait des sabots, des meubles, des objets Progressivement il
a perdu la vue, mais pour ne pas devenir fou, il a réussi à trouver une solution, avec le bout de ses doigts il a continué à faire des objets en bois. Scier, assembler, clouer, sans
voir.
C’’est ainsi qu’il a fait la tour Eiffel, un autobus, églises, charrettes, viaducs etc Chaque objet avait un bruit qu’il reconnaissait, animés avec une manivelle, afin d’identifier son monde
la tour Eiffel hauteur 1 m 95
le cirque 1 m 00
charette qui va au marché 63 x 93 cm
j'ai acheté le livre sur l'ensemble des oeuvres exposées à la Fabuloserie, j'ai pris des photos des oeuvres pour vous faire partager.
Ceci n'est qu'un aperçu, n'hésitez pas. Allez - y, C'est aussi exceptionnel que ce que vous propose un musée national.
Hier, à Dicy, je suis allée visiter un musée extraordinaire. Je prendrais le temps de vous faire découvrir les trésors accumulés sur l'art brut par Alain Bourbonnais, qui a su voir, dénicher,
apprécier tout ce qui était étrange, surprenant, insolite et qui pourtant faisait partie du monde de tous ces artistes.
Aujourd'hui, c'est Pierre Avezard, dit Petit Pierre
je suis allée chercher les textes écrit sur Petit Pierre, sa vie, ses difficultés, son rêve. J'espère que je pourrais aussi vous mettre quelques photos, car je n'ai recours pour celà qu'à
internet, les photos étant interdites. (link)
Le récit est un peu long, mais ce personnage hors du commun le mérite bien.
LE MANEGE DE PETIT PIERRE (Trésor de l’insolite) |
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Il s’appelle Pierre Avezard, né en 1909, avant terme, handicapé, et ne peut suivre une scolarité normale. A l’âge de 7 ans, on lui confie le métier des innocents : garçon vacher. Sa
famille, surtout sa soeur, l’accompagnera un bout de route mais bientôt il construira sa propre vie en construisant un étonnant manège, pendant 40 ans, traversant l’histoire jusqu’en
1992. |
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Le dimanche après-midi, à la belle saison, ce carrousel enchanteur et divertissant devenait une véritable attraction locale, attirant à chaque fois une foule de spectateurs. |
De la ferme, on apercevait le manège, avec sa grande tour Eiffel de vingt trois mètres de hauteur ; puis il fallait traverser un pont dont la tôle ondulée faisait un bruit d’enfer, franchir un petit portail et pénétrer dans un espace étroit où des silhouettes, des véhicules étranges étaient suspendus à une grande roue au-dessus des têtes ainsi que des avions accrochés aux rayons d’une immense étoile. Tout à coup, un moteur se mettait en marche ; Petit Pierre, juché au sommet d’une échelle dans une sorte de cabine de pilotage, actionnait des manettes pour enclencher les mécanismes extraordinaires de sa fabuleuse machine enchantée. La magie commençait alors à envahir l’âme de chaque visiteur : le petit monde en fer blanc s’animait en un tourbillon fantastique dans lequel l’imaginaire et la réalité se confondaient à merveille. Des vélos, des camions, des charrettes circulaient dans tous les sens, des avions tournaient dans le ciel, le garde-champêtre se mettait à table, quelques couples tournoyaient dans un bal de campagne, un aérotrain et un téléphérique passaient au-dessus des têtes, des pêcheurs sortaient de gros poissons d’avril, un cycliste tentait de rattraper sans fin un autorail, des animaux de la ferme bougeaient ici et là. |
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Parfois, on s’arrêtait pour lire une pancarte avec des inscriptions écrites d’une calligraphie d’écolier appliqué : « vois le temps comme il passe », « regarde bien les hommes manger. |
Le manège a été transféré pièce par pièce dans la fabuloserie, il aurait été détruit, pillé par les enfants qui voulaient récupérer les cyclistes, les voitures de pompiers.
Certains mécanismes n'ont malheureusement pas résisté à leur exposition au mauvais temps, pour le moment, il n'a pas été possible d'en faire la réparation.
Nous avons pu profiter d'une démonstration, les danseurs dans une valse qui virevolte, il s'est mis en scène dansant avec son amie la vache. Il y a le buveur qui est une petite vengeance car il le faisait, parfois, cracher de l'eau sur les visiteurs. Une boite de sardines en guise de sébille réclamait quelques pièces pour acheter la peinture, la seule fourniture qu'il ne pouvait récupérer. Là aussi, un oubli de piecette et la vache au dessus arrosait les mauvais payeurs.
Tout est ingénieux, astucieux, mécanique.
Si vous êtes près de Joigny, faites un crochet...
Je reviendrais partager d'autres découvertes des allumés de l'art brut
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http://ndll.eklablog.com/
je vous dirai tout quand ce sera le moment quand je dirai bye bye OB