DIMANCHE 23 JANVIER CALLICUT-GURYAVAYUR
Hier pas de temples Cela fait maintenant 15 jours que nous visitons des lieux sacrés. Lorsque j’approche, sans vouloir quoi que ce soit, mon cœur se met à battre. Puis à l’intérieur, je suis transportée, il tape si fort dans ma poitrine, qu’il me fait presque mal il me dit, juste, je suis là. Je peux dire que l’intensité augmente chaque jour, hier j’avais les yeux plein de larmes, bien que très heureuse. La vibration que je ressens est comme le vent, une sorte de souffle qui me caresse, une énergie. J’en ai parlé à mes compagnons de route. Ils m’ont fait des yeux tout ronds, car eux niet de chez niet. On est là pour visiter, point barre.
Petite contrariété pour Elyane, Sethu ne nous amène pas où nous voulons car notre destination n’a pas d’intérêt. Il prononce GURYAVAYUR et nous savons où nous sommes quand enfin on peut lire.
Cette ville est résidentielle, peu de monde, des villas individuelles sous les arbres, de belles bagnoles.
Le temple Kéralais, attire de nombreux pèlerins, Pour limiter un peu la chaleur lorsqu’ils attendent sous un gigantesque préau en tôle, il est muni de ventilateurs.
Des chicanes virtuelles, pour réguler, la file est si longue. C’est le côté droit du préau. Côté gauche un auditorium, gratuit, nous assistons encore une fois à un BARATHAYNATIAM, Surprise, dans les danseuses agiles et gracieuses, un petit gars, qui bénéficie des mêmes adjectifs.
Nous nous approchons du temple pour le visiter, mais non, allowed, ce temple n’est pas un lieu de promenade pour touristes qui prend des photos. Je
prends des photos de la façade, j’aperçois par la porte grande ouverte les brahmanes en train d’officier ? D'après les infos que le glane, ici dans ce temple, chaque jour au moins 100
mariages sont célébrés.
La route a été longue la chaleur devient très intense, je rentre me prendre une bonne douche.
Je me fais aider pour expliquer que j’aimerai être massée avec un filet d’huile tiède, comme vu sur un reportage sur les soins chics et chers. Bref ! on ne va pas parler d’argent.
Un signe, m’invite à suivre sur le champ, deux jeunes filles vêtues d’un sari blanc. Arrivée, je quitte mes chaussures. Je me retrouve dans l’institut. Gestes après gestes, je me retrouve bien nue. Un petit escabeau 3 marches en bois, une grande table en bois.
Je m’allonge. Les deux jeunes filles revêtent un tablier vert, prennent un bol d’huile tiède, m’enduisent et me massent toutes les deux d’un geste symétrique. Avant de grimper, avec l’huile aussi, j’avais eu le massage crânien.
La belle sacoche tressée du vélo
Relevée, aidée bien sûr, c’est une patinoire, un petit coup dans une étuve et douche. Je les regarde, pas une seule goutte d’huile n’est arrivée sur leur tablier. Je reviendrai l’après-midi pour un soin plus traditionnel.
Pas de chichis, pas de peignoirs blancs super moelleux, pas d’éclairages en verre de Murano, j’ai apprécié le soin qui était dans l’essentiel
Je n’ai pas eu beaucoup de mal pour m’endormir