23 mars 2009
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nicole FLEURET
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EXPOSITIONS
17 février 2009
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Actuellement au musée des tissus de Lyon, rue de la charité, se déroule une exposition tout à fait exceptionnelle. Malheureusement pour moi et pour vous, le photos sont interdites, seul le
catalogue vendu plus de 60 € permet d'avoir des souvenirs.
J'ai glané par ci par là quelques photos de ces splendeurs pour les partager avec vous.
Unique matériau de base le papier, pour tout, les tissus des robes, des paravents, des chaussures, des bottines, tout est en papier. Papier froissé, papier plissé, peint, teint, tout est fait à la
main. Un travail de précision qui est tout simplement merveilleux.
Depuis dix ans, Isabelle de Borchgrave, peintre, styliste, metteur en scène ne consacre plus ses travaux qu'à un seul matériau : le papier. Elle découpe, plisse, froisse et peint.
Le résultat est difficile à imaginer ; il est tout à la fois finesse, tombé, moiré, soie, dentelle, damas, or, ivoire, bleuté, rose poudré... Les coupes sont à ravir et en empathie avec
l'atmosphère Belle Epoque de l'atelier de Fortuny.
Des splendeurs à admirer dans le halo magnifique que l'imaginaire de Proust a donné à la maison Fortuny :
les chaussures et le bouquet de la mariée
Il y a a travers cette exposition une vraie promenade à travers les divers continents, époques.
Détail d'un tissu de papier broché
nicole FLEURET
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EXPOSITIONS
21 décembre 2008
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En avez-vous entendu parler ? c'est à quelques kilomètres de Lyon, à Saint Romain au Mont d'or, dans un adorable petit village en
pierres dorées.
Saint-Romain-au-Mont-d'Or était à l 'origine le Couzon Plus tard St Romain de Couzon se scinde en 2 villages distincts : Saint-Romain-au-Mont-d'Or et
Couzon-au-Mont-d'Or. Saint-Romain-au-Mont-d'Or est aujourd'hui un village au vieux patrimoine où les modifications architecturales sont soumises à l'autorisation de l' Architecte des bâtiments de FranceSuite aux interventions artistiques,
l'aspect initial de la demeure a été profondément modifié : murs éventrés et
calcinés, ajonction d'élements architecturaux, façades peintes avec des teintes et motifs singulières
Dans ce village il y avait un ancien relai de poste
S'étendant sur 12 000 m², la Demeure du Chaos a l'apparence d'un vaste décor post-apocalyptique, sorte de no man's land militaire, où se
côtoient de nombreuses installations artistiques : vestige de météorite, hélicoptère écrasé au sol, squelettes calcinés de voitures, inscriptions géantes peintes sur les murs, les sols et
les toits, sculptures menaçantes de ferrailles rouillées, vestiges d'incendies, poutrelles et structures de béton de blockhaus...
Cette création collective figure notamment les scènes médiatisées de catastrophe, et des événements d'actualité comme
les attentats du 11 septembre 2001 et les émeutes dans les banlieues françaises.
Cette
Demeure du Chaos, initiée dès 1999 par Thierry Ehrmann (la trace des premiers tags de salamandre remonte quand à eux à l'été 2003), [1] rassemble et intègre 3 123 œuvres d'art, réalisées par plus de 70 artistes[réf. nécessaire] [2], dans un concept de perpétuelle création comparé à celui de la Factory [3].La Demeure du Chaos est également le siège de l'entreprise Groupe Serveur dont
Thierry Ehrmann est président, et ses filiales, dont ArtPrice
Je me contente de vous faire partager cet évènement hors du commun. Pour plus d'infos les liens ci - dessous
http://issuu.com/lyonpoche/docs/demeure_du_chaos?mode=embedded
http://www.demeureduchaos.org/index.html
nicole FLEURET
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EXPOSITIONS
13 décembre 2008
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TOUTES LES PHOTOS SONT PERSONNELLES JE LES AI PRISES LORS DE MA VISITE A CETTE TRES BELLE EXPOSITION POUR PARTAGER AVEC CEUX QUI MALHEUREUSEMENT POUR EUX NE
POURRONT Y VENIR
JOYEUSE DOUCE
ELEGANTE TRISTE SOUCIEUSE SEULE SAUVAGE INSAISISSABLE, LEGERE DECIDEE.
Je vais vous parler d'Emilie Charmy. Une découverte pour moi, aujourd'hui, dans le très
beau musée municipal Paul Dini à Villefranche sur saone, dans le Rhône.
http://www.musee-paul-dini.com/
Née en 1898 à Saint Etienne, elle fait sa première exposition à 17 ans.
sa première toile, la couturière.
Elle a eu une vie riche, pleine de rencontres, il m'a semblé comprendre que cette femme d'un autre siècle était libre. Elle a rencontré un maître,
Jacques Martin chimiste mais aussi peintre, qui a vraisemblablement un lien avec le Jacques Martin lyonnais lui aussi, grand maitre, mais de la télévision.
Cette femme n'était pas belle, mais était très séduisante. La plupart de ses oeuvres qui sont des portraits, sont en fait des autoportraits. Contrairement à Frida Khalo qui
s'est toujours mise en scène elle aussi, Emilie Charmy, livre au fur et à mesure de ses tableaux, toute sa diversité, tous ses changements, ses métamorphoses.
Elle utilise très peu les matières. Son amour des couleurs est plus représentatif. Elles s'imposent comme une composante essentielle de son style.
Elle se regarde dans un miroir, est-ce la solitude ? que l'on sent présente dans tous les autoportraits. Cet isolement vital, l'accompagnera
tout au long de sa vie. Jour après jour,année après année, c'est un journal de bord au long court qui est écrit. Elle dit qu'à son chevalet, c'est quelqu'un d'autre qui agit à sa place, qu'une
force s'exerce sur elle. Se peindre inlassablement.
Son amie Colette accepte d'être peinte elle aussi , même nue, c'est semble t il le seul nu
accepté par la romancière.
Elle fera également des nus, osés pour l'époque, surtout peints par une femme.
Elle était provocatrice, avec ses portraits vêtue de bas rouges, couleur de bas
réservé aux ""filles de joie "".
Elle a aussi fait une série de nappes, qui donne une idée du travail et de son évolution ,
la matière entre en jeu C'est inattendu, elle applique le tube directement sur la toile et le travaille ensuite.
J'ai été séduite, et vous ? donnez moi vos impressions.
Merci
nicole FLEURET
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EXPOSITIONS
24 avril 2008
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Aujourd'hui, dernier jour d'une exposition merveilleuse, que j'ai envie de partager avec vous.
marianne Houtkamp
elle est née en 1948. Elle vit maintenant en Hollande.
Des nombreuses années
qu’elle a passées en Afrique, aux confins du Sahara, au Kenya et en
Tanzanie, Marianne Houtkamp a rapporté des souvenirs impérissables et des liens indéfectibles avec les peuples dont elle a partagé l’existence, et bien souvent soulagé les souffrances.
Sensible à leur situation parfois catastrophique, émue de leur dignité, leur courage, leur fierté en toutes circonstances, elle n’avait d’autre choix, d’autre volonté que de leur donner une part
d’éternité à travers ses sculptures.
Toute son œuvre est criante de vérité, de respect pour ces hommes et ces femmes dont la vie est
si différente et éloignée de la nôtre. Eloignée si l’on s’en tient au lieu et à l’aspect matériel de l’existence, mais ô combien proche dès lors qu’il s’agit de sentiments, de joies ou de
détresse, de dénuement face à la misère, à la maladie, à la guerre ou à l’exil.
Qu’elle les ait représentés grandeur nature ou bien en réduction, Marianne Houtkamp a fait des Masaïs et des Bororos qu’elle a côtoyés un portrait saisissant. Hautes silhouettes longilignes, aux
membres d’une extrême finesse, aux visages allongés où se lisent toutes les difficultés de leur vie d’errance, elles ont le mystère et la droiture de leur dignité
On sent en eux des êtres fiers, prêts à mourir plutôt qu’à plier.
Soucieuse du moindre détail, Marianne Houtkamp a longuement étudié ses sujets, leurs vêtements, leurs lourdes parures, leurs signes d’appartenance à la tribu, carte d’identité de chacun d’entre
eux. Les couleurs de ses bronzes, d’une richesse inouïe, restent
fidèles à celles des costumes ou des bijoux portés. Elle y inclue parfois des pierres naturelles identiques à celles des parures arborées.
Peuple de la brousse ou du désert, nomades éleveurs de troupeaux confrontés sans cesse à des difficultés grandissantes, hommes
aux horizons lointains, leurs regards se perdent à l’infini dans le plus grand des mystères et dans un silence inquiet
Leurs visages reflètent une insondable tristesse, une insurmontable lassitude,
l’angoisse du lendemain, une sorte de résignation fataliste devant l’ampleur des désastres qui sont leur lot quotidien.
Guetteurs impassibles, immobiles, dressés comme des sentinelles vigilantes,
nobles et mystérieuses ombres qui se profilent dans la
savane ou les sables du désert, l’artiste a voulu immortaliser dans le bronze ces tribus en grand danger de
disparition
Toutes ces sculptures sont effectuées à cire perdue. Les bijoux sont réalisés avec un acide et
les vêtements ont cette allure d'étoffe grâce à des pigments.
Les tailles de ces sculptures, entre 45 cm et 1 m 70 environ.
Si cette expo passe à proximité de chez vous. Allez-y, c'est un vrai beau moment d'émotion.
nicole FLEURET
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EXPOSITIONS