Je ne vous ai pas classé les photos en fonction des sites,
J'ignorais toutes ces répliques, en avez-vous vues? dans votre ville peut être ?
Il fait beau, (enfin dans le coeur...) alors je pars en balade ,
Pâques....... je rends visite à ma fille à Fargues Saint
Hilaire en Gironde.
avant de pouvoir se lier d'amitié avec quelqu'un d'autre, il faut être ami avec soi même Eléonor Roosvelt
J'espère rencontrer au moins une amie blogueuse.
Vous pouvez me laisser un mot sur mon mail avec votre n° de téléphone si vous êtes dans le coin et dispo. Je serai absolument ravie.
Absente, mais pas tant que ca...vous m'êtes si précieux. J'ai programmé quelques post. Je passerai vous faire un coucou..
Plein de bisouxx en chocolat
Photo du net
allez, je vous emmène en balade dans le sud, à Villeveyrac dans l'Hérault. Je vais vous faire découvrir un lieu extraordinaire, l'abbaye de Valmagne, une abbaye cistercienne qui date de
1138. Je suis contente de ne pas me rappeler les divers ordres et désordres qui ont ponctué sa vie, car trop de changements, de dépendances, de successions. Des moines d'origine
bourguignonne, même carrément de Clos-Vougeot, avaient mis en place des vignobles sur environ 5 hectares.
De roman en gothique l'abbaye était une des plus riches du sud. Il n'y avait pas moins de 300 moines. Une épidémie de peste a fait beaucoup de mal à la communauté. Plus d'hommes, plus de
travail, plus de sous, relâchement de la vie religieuse. c'est la cata.
En 1791, elle est rachetée et le nouveau propriétaire transforme l'église en chai. Des foudres sont installés dans les chapelles latérales et axiales. C'est, vous en conviendrez, la seule
abbaye-cave du monde.
plus d'offices, mais des concerts. Pas de
panique.
vous ne pourrez pas ne pas sourire en voyant que le Christ est remplacé par des ceps ..
c'est très haut, mais on peut quand même voir la représentation paysane en couleur
encore quelques peintures persistent. Ca devait être magnifique, réellement, car là déjà, je ressens dans cette abbaye une vraie émotion. Bon... les fûts sont très près mais quand même
petite chapelle latérale transformée en bureau, les vitraux sont aux armes du propriétaire.
la fontaine - lavabo en face du réfectoire
bien dites donc les copains, en voilà un récit sur notre baraque..
La chance de voyager nous donne à découvrir des endroits merveilleux et insolites. Je va
Lorsque j'ai découvert cet endroit, j'ai cru à une hallucination. Un tel ouvrage en plein désert. Une hacienda pas moins.
photo du net
Albert Johnson, un riche assureur de Chicago, s’offrit, avant le crash boursier de 1929, un ranch au nord de la vallée. Il y venait l’hiver et y avait souvent un invité, Walter Scott. Le
personnage n’a rien à voir avec l’auteur d’Ivanhoé, mort en 1832. Il se disait prospecteur, mais resta toujours si discret au sujet de sa mine d’or que tout le monde savait bien qu’elle
n’existait pas. Ancien acteur du Wild West Show de Buffalo Bill, cascadeur à ses heures,
Scotty était hâbleur, fantaisiste et il réussit à soutirer de l’argent à Johnson qui l’avait pris en amitié.
la salle à manger
Mais, grâce à Scotty, Johnson découvrit les bienfaits du climat désertique sur sa santé et il décida de construire une maison en plein désert. Une sorte de palais de 3 650 m²,
comportant 20 pièces dans un style hacienda du XVIIIe siècle, richement décorée mais parfois très kitsch. Il mourut en 1948 sans que la maison soit achevée. Scotty l’occupa jusqu’à sa
mort, en 1954, d’où le nom de Scotty’s Castle. Une dizaine de pièces est en l’état ainsi que des voitures de l’époque.
C’est l’histoire d’un cowboy arnaqueur, Walter Scott
qui brûlait de vivre comme un millionnaire et d’un millionnaire malade de Chicago, Albert Johnson qui rêvait d’explorer les plaines et les déserts. Walter était un joueur
et un raconteur d’histoires. Albert et Betty Johnson étaient de riches Quakers, strictes et sévères.
la cuisine
Walter et Albert étaient socialement aux antipodes et pourtant au début des années 1900, Walter vendit à Albert des titres d’une mine d’or imaginaire dans Death Valley, Californie. Après plusieurs achats de titres, Albert écrivit à Walter pour lui dire qu’il irait le voir pour visiter sa mine d’or. Walter essaya de l’en dissuader sans succès et imagina une expédition à dos de mules dans le désert pour le décourager et s'en défaire. Albert revint de son expédition ravi de son séjour à Death Valley et en bien meilleure santé. Il ne vit jamais
la mine et n’en reparla jamais. Ce fut le début de visites plus fréquentes et de séjours de plus en plus longs à Death Valley pour les Johnson et le tissage d’une longue
amitié avec Walter.
une cheminée, elle s'impose dans le désert, l hiver est rude
Finalement, les Johnson déménagèrent à Los Angeles et ils achetèrent 1500 acres de terrain à Death Valley pour y construire leur ranch. Walter Scott
dirigea les travaux qui durèrent 10 ans et coûtèrent plus de 2M$. Le ranch était pourvu de tous les derniers développements technologiques compris
l’électricité et la réfrigération. Pour les gens des environs, le château était connu comme Scotty’s Castle mais Albert n’en prenait pas ombrage. Il aimait même dire qu’il était le banquier de Scotty.
... Fait insolite, la salle de musique, dans laquelle ont été installés de grands orgues et pianos sans clavier, fonctionnant grâce à des rouleaux perforés
Les Johnson habitèrent leur ranch périodiquement pendant
une trentaine d’années. Tous y trouvèrent leur compte. Walter (Scotty) qui aimait tant Death Valley y
vécu comme un millionnaire, Albert parcouru le désert à dos de mules avec Walter qui était un excellent guide, cuisinier et raconteur d’histoires et Betty retrouva, avec le temps, un mari
en meilleure santé
Alors, comment trouvez vous cette incroyable histoire ?
L'homme qui construit seul une cathédrale
Justo
Gallego Martinez
Personnage
tout à fait hors du commun, Justo Gallego Martinez était moine trappiste jusqu’à l’âge de quarante ans. Devenu homme constructeur, il poursuit seul depuis bientôt quarante ans un grand œuvre
exceptionnel. Il s’agit ni plus ni moins d’une cathédrale, dans la banlieue de Madrid : cinquante-cinq mètres de longueur pour vingt-cinq de largeur et cinquante en son point culminant.
Pour mener à bien la construction de cet édifice, il recourt, grâce aux dons d’entreprises de la banlieue, à des matériaux de récupération qu’il achemine et dresse pour, dit-il, se rapprocher de
Dieu. La foi l’habite et il ignore le découragement : il travaille sans cesse, six jours par semaine, dix à douze heures par jour, alimenté par un bref repas le soir. C’est, selon lui, à ces
strictes conditions qu’un homme peut parvenir à l’achèvement d’un tel ouvrage. Tout au plus craint-il de n’avoir bientôt plus la force physique de terminer ce qui a été, dans un premier temps,
l’objet de moqueries et de désaccords entre les habitants de la banlieue et qui force désormais leur admiration.
Le rêve un peu fou de Gallego est maintenant sous toit et sous coupole. Bientôt, ce sera peut-être un but touristique et, pourquoi pas, un pèlerinage. A moins que le monde de l’économie n’en
décide autrement. Il est en effet possible que l’édifice soit détruit. Pour l’instant, le pari de l’impossible finit par s’imposer et consacre l’énergie et la foi du plus humble. C’est toujours
au pluriel qu’on a exalté les constructeurs de cathédrales. Il faut, cette fois-ci, rendre hommage au singulier.
Justo Gallego Martínez, né en Espagne en 1925, est maçon-architecte autodidacte.
Justo est illettré, et n'a aucune connaissance, ni en maçonnerie, ni en architecture. Il construit sur un terrain hérité de son père. Faite de matériaux de récupération et parfois d'aides de mécènes, la cathédrale couvre plus de 8000 mètres carrés, est longue de plus de 50 mètres et culmine à près de 30 mètres.
Depuis 1961, Justo Gallego ne cesse de travailler. S'il parvient à terminer son œuvre, il en fera don à l'église Catholique.
Le maître bâtisseur compense sa méconnaissance des lois de la statique en doublant systématiquement les parois et en ajoutant systématiquement "une petite dose
de béton"…
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http://ndll.eklablog.com/
je vous dirai tout quand ce sera le moment quand je dirai bye bye OB