Au XIXe siècle, les cuisinières de la bourgeoisie, surnommées les « Mères lyonnaises », quittent leur maison pour se mettre à leur compte et donnent naissance à des traditions culinaires toujours vivaces. En 1935, le gastronome Curnonsky n'hésite pas à qualifier la ville de Lyon de « capitale mondiale de la gastronomie ». Aujourd'hui la cuisine lyonnaise qui défend une image de simplicité et de qualité, s'exporte en France comme à l'étranger. Avec plus de mille lieux, Lyon possède l'une des plus grandes concentrations de restaurants par habitant en France : les typiques « bouchons » voisinent avec les restaurants gastronomiques tenus par des chefs étoilés, parmi lesquels le renommé Paul Bocuse.
Les goûts ont beaucoup changé, la cuisine plus légère est appréciée, ainsi que la cuisine japonaise ou provençale. Les saveurs nouvelles sont venues se frotter avec brio à nos traditionnels
gratins. Qui c'est vrai sont excellentissimes.
Vous, quel sera votre menu, ou quel souvenir avez vous de ces repas de Noel, grande ou petite table, sapin ou pas, quels étaient les moments que vous appréciés le plus ?
le saucisson se nomme à Lyon cervelas. on trouve des cervelas natures, aux pistaches ou truffés fait avec du maigre et du gras de porc.
Ma mère prenait soin de ne jamais piquer le dit cervelas, Je n'ai jamais compris pourquoi il était pistaché et truffé. Je ne faisais pas de différence. Je ne l'aimais que froid, si il en restait, avec de la salade, j'ai changé, j'apprécie maintenant, mais l'été je trouve super lors d'un bbq de prendre un journal dans sa totalité, d'en faire un cylindre que l'on ferme à une extrêmité. Dans ce cylindre de papier, il faut glisser le saucisson à cuire, remplir avec du vin rouge, fermer l'autre extrêmité.
Là tout se joue. Les pommes de terres et le saucisson emballés sont glissés sous la braise. Une fois cuits, c'est le régal.
Comment était poursuivit ce repas. Souvent nous avions des vol au vent, j'ai un bon souvenir de ce plat, mais je me demande si aujourd'hui les ados aimeraient. Nous commandions la veille chez le pâtissier des croutes, moi je préférais les croutes individuelles car je n'avais pas à partager ce délicieux chapeau. J'avais 9/10 ans.
je trouvais très joli ce gâteau salé dans les assiettes.
Il y avait dedans des petits champignons et des ris de veau. A l'époque pas de maladies particulières des vaches, veaux, poissons rouges et oeufs de serpents. Le plat ne plaisait pas à tout le monde.
Difficile en une soirée comme celle ci de ne pas faire plaisir à tout le monde. Donc, il y avait aussi pour maman 6 huitres plates, des n°4 demandait elle, elle était la seule à aimer, puis elle rajoutait une petite tranche de 30 gr de foie gras.
La dindonne, celle qui pendait au clou des petites halles, avec de belles plumes noires et un magnifique noeud rouge, elle l'a choisissait avec beaucoup de tendresse. Il y avait la farce et les marrons.
Je vous raconte ceci car ce n'était pas pour la gamine que j'étais un moment de plaisir. La dinde avec ses gros cartillages me faisait peur, la farce, je ne la trouvais pas bonne, je n'ai jamais apprécié les chataignes.
Je vous entends dire, oh ! mais quelle difficile ! heureusement pour moi je n'étais difficile qu'un jour par an.
Puis les choses ont changé. J'ai gouté pour la première fois deux trucs exceptionnels pour Noel. Ma mère avait eu de l'audace
1. une tranche de saumon fumé
2. un avocat
c'était une fortune. Personne n'osait trop gouter, tellement nouveau Le gout de noisette qui a envahit notre bouche nous a tous séduits. Cette sensation nouvelle, du plaisir, du bonheur.
Sur la table des papillottes (Vous allez dire que je fais encore ma chauvine, mais la papillote a été inventée… à Lyon !link
Je partage avec vous ce moment car nous approchons des fêtes et que je commence à me demander, qu'est-ce que mes petits aimeraient pour ce repas?? Les mails circulent, ca échange. Mais curieusement, personne ne demande a avoir un bel avocat et une magnifique tranche de saumon fumé.
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