Ce qui était vrai hier, l'est encore aujourd'hui; Mais ce qui est bien aujourd'hui, pourra ne pas l'être demain.
Un défi relevé avec brio,
Faire venir du public tous âges, au musée des beaux-arts, afin d’assister à une représentation de danse à part, mouvance hip hop, Il y a aussi un public de jeunes photographes. Est-ce pour eux la première fois qu’ils rentrent dans un musée, peut-être, la mayonnaise prend vite.
aujourd'hui
hier
Trois lieux, trois œuvres picturales, trois œuvres dansées, en lien avec la toile. Parfois il semble que les danseurs fassent partie du
tableau? Ici un Rambranlt évoquant le mal, si j'ai bien mémorisé. C'est pas pour rien que je suis avec intérêt les ateliers mémoire, appelés remue
méninges
Les guides du musée, munies d’un micro, émues souvent, nous donnent des explications , les danseurs commencent de tourner autour.
La magie opère, l'émotion monte, Douceur, force, don de soi, des pas compliqués sur des musiques classiques Grands talents.
Tous ces danseurs sont exceptionnels, les petits spectateurs ouvrent grands les yeux.
Avec l'autorisation de Najib, Kareem et les autres, cette pirouette n'est que de 35', mais auparavent il en effectue une plus rapide encore, avec des déséquilibres des bras, des jambes, truc de ouf.
compagnie POLE PIK CENTRE CHOREGRAPHIK DE BRON
devant le tableau peint de Louis Cretey la Cène du réfectoire baroque de l'ancien couvent qu'était avant, le Musée des Beaux Arts,
Najib a écrit un texte qu'il a donné à lire avant la dernière chorégraphie. Il m'a autorisée, là aussi, au partage
j'ai la Cène de Léo ..celle du réfectoire est trop sombre et illisible
LES TRANSFIGURES
Au-delà de l'aspect historique ou religieux, de ce tableau, il se dégage un
sentiment de partage, de convivialité et de transmission. Trois émotions
fondamentales dans la danse hip hop.
Cette toile témoigne d'une époque et d'un art de vivre. Nous avons voulu à
notre tour, par la création de cette pièce courte, témoigner de notre époque,
car même si les choses changent à travers les âges, certaines restent aussi
pures qu'au premier jour.
Lavoisier disait : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »,
nous sommes la continuité, nous sommes les transformés, nous sommes les
transfigurés.(Najib GUERFI).
allez, on danse...
Auriez vous apprécié ? le lieu, ou la danse, ou les deux ???