COCHIN
Voyage sur les back waters. Quelque chose comme 28O km de long et 900 km de canaux ombragés où par endroit la vie rurale continue.
la mise à l'eau de la pirogue a proximité il y a un chantier naval
Pour environ 4 € , un aller-retour voiture de 35 km, 4/5 heures à filer doucement sur l’eau, visiter, manger un thalli. C’est pas le bonheur ?
les fameuses ficelles que nous verrons plus tard. Ce n'est pas st Nazaire, mais juré pas de voies d'eau
Le ramassage n’est pas passé partout, nous attendons dans le bateau loongtemps, mais c’est déjà beau. Un s'approche et nous offre dans une feuille de bananier un dessert sucré à base de riz. Je fais des heureuses, c'est pas mon truc. Certains que je connais pour leur impatience légendaire grattent du sabot. Mais là content ou pas content, tu attends.
Le bateau a des sièges confortables en rotin, le toit est confectionné avec du cannage de palme L’homme qui nous mène est bateau, se sert d’une perche d’environ 7 / 8 mètres, il avance sur le pont, plante sa perche, recule, avance à nouveau, sous une chaleur tropicale, c’est extrêmement physique.
Encore une fois j’ai une super place, avec vue panoramique, mes yeux cherchent sans cesse à s’accrocher à de nouvelles découvertes.
Premier arrêt, la descente comme toutes les autres d’ailleurs, n’est pas très aisée. Une vague planchette. Bref personne à la baille, il nous parle de la bière faite avec le cocotier. Alcool 7°, des jeunes achètent un litre Pouah disent-ils. Je connaissais juste le vin de palme Le sol est jonchée de petits coquillages genre tallines, Ces coquillages sont écrasés, pilés, moulus, jusqu’à obtention d’une poudre, qui servira entre autres à la médecine J’irai sur le net pour en savoir plus, car même si je progresse en anglais, c’est juste. (
Les terres blanches
Surtout, elles ont été utilisées tantôt comme support pour véhiculer la couleur - façon pastel -, tantôt pour éclaircir, nuancer des couleurs, parfois pures pour tracer du blanc (souvent sur le corps, parfois combinées à des substances grasses), tantôt comme bases simples pour la fabrication d'enduits, ou encore comme apports de carbonate de calcium dans le domaine des arts du feu. Attention : elles ne sont pas a priori moins toxiques que d'autres pigments parce qu'elles sont naturelles.
Les éléments naturels que l'on trouve dans les terres blanches (les marnes calcaires) sont
Les blancs les plus proches, blanc de baryum, de lithopone, de silice, etc., sont aujourd'hui les produits d'un traitement chimique à partir des authentiques marnes naturelles. Tous ces pigments (sauf le blanc de silice en principe) peuvent contenir du soufre non-moléculaire. Attention aux incompatibilités.
Une partie seulement des terres blanches est utilisée à l'état naturel et assez massivement dans la plupart des régions du monde contemporain. Il s'agit en Europe
Lectures conseillées : Ces blancs sont des craies calcaires. Ils sont de manière générale très nettement alcalins et de compositions relativement semblables. Ils sont argileux (siliceux/alumineux) quand ils sont de mauvaise qualité (durs). Ils ont été largement utilisés en détrempe, en mélange à la caséine, à la chaux, aux gélatines, en décoration intérieure ou extérieure. Ils sont souvent grisâtres et doivent généralement être associés à des blancs plus purs (lithopone, titane, zinc). Leur transparence, lorsqu'ils sont combinés à l'huile, permettrait selon certains leur emploi massif comme "charge transparente", comme épaississant. Le résultat de nos tests n'est cependant pas à la hauteur de ces affirmations, pas plus que les différents témoignages que nous avons recueillis. Un emploi massif donne en effet une matière très opaque, grise et manquant horriblement de "plasticité" : les reliefs s'étalent, se mêlent et finissent par former un empâtement indistinct totalement arrondi. On reconnaît en cela l'action typique du calcium dans certains états. Ce métal alcalinoterreux peut réagir puissamment avec l'ester qu'est l'huile de lin (voir saponification). L'usage en glacis léger pourrait peut-être s'avérer un peu plus intéressant mais seules les peintures sans corps gras tels que les badigeons par exemple donneront des résultats durables avec ces pigments. Comme nous le verrons plus bas, ceux-ci sont à prendre comme des dégraissants en puissance. On nous signale une utilisation très particulière du blanc de Meudon (ou autres terres blanches) : voir Gros blanc Enfin, dans le domaine des arts du feu, les barytes sont utilisés comme apport de baryum, les calcites (craies) comme apports de calcium.
Qu'est-ce qui les distingue de la poudre de marbre ? La composition chimique est très sensiblement la même (calcite plus quelques autres éléments). La différence réside
Voir La poudre de marbre
Dégraisser une matière à l'aide d'une terre blanche Un témoignage pour commencer. Il s'agit d'une recette donnée par un peintre faux-marbrier.
[L'usage de ce procédé nous a été confirmé
De fait, nous découvrons que dans différentes techniques décoratives, les marnes naturelles sont employées pour dégraisser différentes surfaces
- notamment peintes à l'huile -, parfois combinées à de l'alcool à brûler, susceptible de faciliter l'application du
pigment. Nous conseillons un alcool plus pur (éthanol à 95%, alcool à vernir de bonne qualité) de sorte à ne pas trop altérer
la surface avec les dénaturants. L'avantage de l'alcool est de s'évaporer assez vite et d'attaquer beaucoup moins les graisses
que d'autres produits.
Tous ces procédés évoquent le foulage réalisé avec la terre à foulon. De fait, celle-ci semble également utilisée en peinture décorative pour dégraisser les surfaces.
Le kaolin, silicate d'aluminium se présentant sous forme de roche tendre, est utilisé de par le monde depuis au moins cinquante mille ans (source Anne Varichon) comme pâte pigmentaire (masques, maquillages), mais son emploi en peinture - y compris décorative - demeure extrêmement minoritaire. En Europe, il aurait servi de charge pour alléger le pouvoir couvrant de certains pigments (voir épaississants colorés). En tant que pigment, il ne vaudrait rien avec les liants gras (huile, oeuf, etc.), probablement à cause des temps de séchage qui lui laissent l'occasion de démontrer qu'il a tendance à ne pas se mêler au liant et... tombe, ce dernier ne le freinant pas (voir Pâtes, charges et agrégats). Peut-être cette tendance peut-elle être compensée à l'aide d'adjuvants adaptés, des cires par exemple. Il aurait cependant tendance à faire écailler toutes les peintures. Néanmoins, il est réputé donner de bons résultats avec la caséine et la gomme arabique. Avec la gomme arabique, il pourrait supporter une concentration assez forte (2/3 par rapport à l'eau gommée, en volume, ce qui est considérable). Information non confirmée.
Produit à partir de coquillages réduits en poudre (la conque notamment), ces pigments ont été utilisés tels quels en Inde puis en Chine et au Japon ou bien, en différents lieux de la planète - dont l'Égypte ancienne - sous forme calcinée, à l'instar d'une chaux et utilisés comme celle-ci à fresque. Un emploi comme fixatif pour teinture est également mentionné en Chine au XIIème BC tandis que l'usage de coquilles ou de coquillage est avéré en Amérique et en Afrique pour la peinture corporelle. |
jeunes, les enfants réclament des pièces
Débarquement, installation sous un préau, feuilles de bananiers, thalli que j’aime toujours autant. Débarrassage des assiettes nature, arrivée d’un autre groupe. Au fil de l’eau des pêcheurs, des ramasseurs de coquillage, l’un s’approche de nous pour nous montrer, ce sont de petites clams
Nous changeons d’embarcation, pour aller sur les petits canaux.
La végétation est différente, mais ces canaux me font penser à Brière. Ceux qui habitent ont installés des murs de fortune avec des bâches pour un peu d’intimité. Les touristes vous dis-je, les touristes !! je ne serai même pas surprise d’apprendre qu’ils rentrent dans les maisons.
Arrêt filage de fibres de coco. Un moteur genre machine à coudre, Nous avons une démo.
Dernier arrêt, 3 ème étage rayon épices. Cannellier, poivrier pour le moment vert, carambole, curry, feuilles piquantes, nous respirons tour à tour ces belles odeurs qui sont les vraies, pas des trucs de Carrouf. Je goute une carambole de la taille d’un cornichon, très juteuse, acidulée, je la partage avec une jeune fille curieuse elle aussi.
Sur le retour ananas et cabosse de chocolat ainsi qu’un arbre qui porte des fruits, dont je n’ai pas le nom, je le regrette, qui est mortel. Un fruit suffit. Une sorte de pomme. J’ai pris la photo, mais le bateau bouge et en plus, ça bouge. Que d’aventures..