Pour la communautée des CROQUEURS DE MOTS
capitaine Enrequita
"Ce matin, comme tous les matins, je prends mon journal habituel (nom du journal), je le déplie et je découvre alors avec surprise que mon portrait se trouve en première page (...)" Ecrivez la suite. Vous pouvez changer un peu la situation de départ mais le journal et la photo dans le journal sont indispensables. Vous n'êtes pas obligés de reprendre les phrases du début, vous pouvez les réécrire.
Pour qu'une chose soit vraie il faut qu'en plus d'être vraie elle entre dans votre vie (C. BOBIN)
Ce matin, comme tous les matins, j’ouvre mon journal local, la république du Morbihan. Aujourd’hui nous sommes nombreux à l’avoir acheté, à le déplier en même temps, dans des bruissements familiers. C’est bien vrai, il n’a pas menti, je suis sur la première page, toute la grande page. Je fais la une !! C’était bien vrai alors !! Alors ça !!
Voilà comment ça s’est passé. Je me rappelle encore, comme si c’était hier, quand le journaliste, monsieur Bâton m’a parlé. J’étais au bord du bassin, je faisais mon ouvrage, comme toujours. Il m’a abordé en me demandant si quelques sous pour une photo ça m’intéressait. Qu’il avait une vraie proposition pour moi. Moi j’ai 79 ans monsieur, vous n’en voulez quand même pas à ma personne ! Je suis vieille, ne me faites pas de mal.
N’ayez pas de crainte madame, voilà, je vous montre ma carte, c’est juste une photo ! Mais une photo de quoi, de qui ?? Mais de vous chère
madame !! Il me dit chère madame, c’est bien un gars de la ville, ici on m’appelle que »la jane » ; Il me regarde comme si j’étais une de ces femmes que l’on voit poser sur
les magazines étalés dans la vitrine de l’Auguste le tabac-journaux. Tout d’un coup je m’affole, passez votre chemin tout journaliste que vous êtes.
J’ai pris confiance, il m’a montré ce qu’il voulait faire. J’ai accepté, car j’avais le toit de ma maison qu’avait besoin de remplacer quelques tuiles.
La sous mes yeux, là maintenant je me vois, au bord du bassin, comme il me l’avait dit. C’est un bon gars ce journaliste
C’était le début d'une grande aventure, une carrière internationale même ...
c'etait le début d'une grande aventure, une carrière même ...internationale, c'est ben vrrrai ça !!
PS : pour parler d'une vérité historique, je me suis retrouvée deux fois dans le journal. Une première fois avec ma binette de 25 ans, des yeux clairs, pour illustrer le lancement d'un concours lyonnais sur le progres 'avez-vous le coup d'oeil'
puis une deuxième fois en 1985, ca j'avais ouvert un magasin de poses d'ongles articifiels, le premier de la ville de LYON quand même ... visionnaire la gamine !!
bonne journée à tous