26 mai 2009
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le blog Educadurable, le jeu du
colibri. (semaine du 25 au 31 mai)
Si vous souhaitez participer, il
s'agit d'écrire chaque semaine sur votre blog un article sur un thème en rapport avec le développement durable et de mettre un commentaire chez Laure. Cette semaine, le thème est :
le feu.
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En plein désert de Karakoum (Turkménistan ) près de la petite
localité de Darvaza, se trouve un cratère d’une cinquantaine de mètres de diamètre .le puit de Darvaza est le résultat d'une
malencontreuse prospection minière soviétique qui a eu lieu en 1970
Une équipe de géologues forait à la recherche d'un gisement de gaz naturel, quand soudainement ils trouvèrent une cavité souterraine qui provoqua l'effondrement de l'équipe d'évacuation
Personne n'osa descendre dans le cratère pour récupérer l'équipe d'évacuation à cause de la grande quantité de gaz toxiques Aussi les géologues
décidèrent de mettre le feu aux gaz qui émanaient du puit de Darvaza, incinérant l’équipe jusqu'à que tous les gaz se consument
L’idée ne fut pas la bienheureuse, déjà que les soviétiques sous estimèrent grossièrement les dimensions de la caverne et de son inflammable contenu. Les gaz du puit
qui auraient dû se consumer en quelques semaines , continuent a brûler sans cesse depuis 1971 c'est-à-dire presque depuis 40 ans .
De plus on ignore pour combien de temps continuera a brûler « la porte de l’enfer » Même si le puit de
darvaza se situe dans une région difficile d’accès et nombreuses sont les restrictions bureaucratiques pour visiter la zone , de nombreuses personnes
se rendent dans cette commune isolée du Turkménistan
Pour observer un phénomène d’une fascinante désolation .
L’intense chaleur qu’émane du cratère permet de s’approcher seulement quelques minutes tant la chaleur est insupportable .
Les nuits le spectacle du puit de Darvanza est dantesque, le feu reluit dans toute sa magnificence en donnant au puit un aspect de cratère volcanique ardant , qui
sans aucun doute fait honneur a son nom « la porte de l’enfer
Une fois de plus nous avons la preuve qu’il est dangereux de jouer avec
les forces de la nature surtout quand l’on n’en connaît pas les profondeurs .
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Mon amie Geneviève apporte sa pierre à l'édifice
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Prométhée modelant le corps de l’homme ("Minerve le ravit au ciel, et il
n'en descendit qu'après avoir dérobé aux dieux, pour le donner à l'homme, le feu, élément indispensable à l'industrie humaine.")
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Vie et œuvre
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Prométhée, c'est ce héros grec dont la légende dit qu'il a dérobé le feu aux dieux. D'abord patron des
arts et des sciences chez les Grecs, il est devenu le symbole du progrès, de l'homme à la fois conquérant et victime de sa démesure. Après avoir commis son acte
audacieux, considéré par les dieux comme une démesure, Prométhée a été condamné à une dure expiation: être attaché à un rocher du Caucase et avoir le foie dévoré par
les aigles à perpétuité car cet organe avait chez lui la particularité de se régénérer. A cause de cette expiation, certains ont vu en Prométhée une préfiguration du
Christ. C'est le sens que Simone Weil a donné ce passage du Prométhée enchaîné d'Eschyle qu'elle a elle-même traduit et qui était semblable à ses yeux à certains
passages du Livre de Job.
« O divin ciel, rapides ailes des vents,
ô fleuves et leurs sources, ô de la mer et des flots
innombrable sourire, et toi, mère de tout, terre,
et celui qui voit tout, le cercle du soleil, je vous appelle;
voyez-moi, ce que les dieux font souffrir à un dieu. »
(Simone Weil, La source grecque, Paris, Gallimard,
1953, p. 46)
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Geneviève
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